Aujourd’hui, je vais vous parler d’un appareil auquel je ne m’attendais pas à autant accrocher : le Creality SpacePi X4, un déshydrateur de filament pour imprimantes 3D. Franchement, sur le papier, ce n’est pas le type de produit qui fait briller les yeux. Un dryer, quoi. Un boîtier qui chauffe un peu pour enlever l’humidité des bobines. Rien de bien sexy en apparence. Et pourtant...
Quand Creality a annoncé ce modèle, je me suis dit « encore un de plus ». Mais après l’avoir testé, je peux vous dire que c’est sans doute le meilleur que j’ai eu entre les mains jusqu’ici. Il n’est pas révolutionnaire en soi, mais il introduit des idées vraiment intelligentes et des détails pratiques qui font toute la différence au quotidien, surtout quand on bosse régulièrement avec plusieurs types de filaments techniques.
Je vous raconte tout ça dans l’article — ce qu’il apporte de nouveau, pourquoi c’est utile, et pourquoi je pense qu’il va rester durablement dans mon atelier.
Pourquoi ce dryer m’a tapé dans l'œil ?
J’utilisais déjà un dryer 4 bobines, donc à première vue, rien de neuf. Mais le SpacePi X4 a deux gros avantages :
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Deux chambres indépendantes : C’est la première fois que je vois ça sur un modèle "grand public" ! Et pour moi qui jongle entre différents types de filaments (genre ABS d’un côté, PLA de l’autre), c’est une aubaine. Chaque chambre peut avoir ses propres paramètres de température et durée.
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Température jusqu’à 85°C : Parfait pour les filaments techniques comme le PETG, le Nylon, etc. Mes autres dryers plafonnaient avant ça.
Le déballage : ça sent bon la qualité
Quand j’ouvre la boîte, je découvre un appareil bien fini, dans la lignée du CFS (sans en être un). Il a :
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Un écran couleur, avec une interface claire.
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Un système de verrouillage (un peu fragile à mon goût).
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Des évents siliconés pour tubes PTFE.
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Un petit capuchon en silicone accroché au capot (et ça, c’est pas bête : je les perds tout le temps sinon).
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Une lumière interne (honnêtement gadget, mais pas désagréable).
Une interface simple… et intelligente
L’interface me fait penser à celle d’une imprimante Creality. On peut :
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Choisir facilement le filament dans chaque chambre.
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L’appareil adapte automatiquement la température en fonction du matériau.
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Créer et nommer des profils personnalisés (ex : 55°C pendant 6h pour du PLA).
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Activer un mode de stockage qui maintient l’humidité basse en faisant des petits cycles réguliers.
Franchement, ça rend l’usage ultra confortable, surtout pour les filaments exigeants.
Et le bruit dans tout ça ?
Je l’ai testé au sonomètre : environ 41 dB en fonctionnement, et 25 dB à l’arrêt. C’est très raisonnable, surtout que le mode "silencieux" réduit encore plus le bruit en coupant les ventilos une fois la température atteinte.
En résumé
Le Creality SpacePi X4 est un dryer hautement fonctionnel qui m’a vraiment surpris par son efficacité et ses bonnes idées. Son atout principal, c’est sans conteste ses deux chambres indépendantes, qui permettent de sécher différents types de filaments simultanément, chacun avec ses propres réglages de température. Un vrai plus pour ceux qui jonglent avec du PLA, de l’ABS ou encore des filaments techniques comme le PETG ou le Nylon.
Autre point fort : il peut monter jusqu’à 85°C, ce qui le rend compatible avec presque tous les matériaux exigeants. L’interface tactile est claire, réactive et propose des profils personnalisables, avec même une fonction intelligente qui ajuste automatiquement les paramètres selon le type de filament.
Le mode de maintien d’humidité, pensé pour le stockage longue durée, est aussi une fonctionnalité bien vue. Côté bruit, il reste très discret avec environ 41 décibels en fonctionnement, ce qui le rend utilisable sans gêne même dans un environnement calme.
Enfin, si je devais relever un petit défaut : le bouton d’alimentation est placé à l’arrière, ce qui n’est pas des plus pratiques au quotidien. Mais c’est vraiment un détail dans l’ensemble d’un produit bien pensé.
Verdict ? Je garde !
Le SpacePi X4 va clairement rester dans mon atelier. Je pense même m’en prendre un deuxième quand le stock sera de retour. C’est pas une révolution totale, mais c’est une belle évolution, surtout pour les makers qui veulent travailler avec précision et sérénité.
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